je ne suis aucunement un expert dans le domaine, mais ma logique me dit que si j'ouvre au-dessus sans mettre de panneau alors l'eau tombe et le cylindre est inondé. Dans le cas de l'ouverture par le bas, l'air compris dans le cylindre empêchera la remonté de l'eau. Mais bon, comme dit, je ne suis pas expert et je ne sais si la pression de l'air sera suffisante pour compenser la pression de l'eau ou si la pression de l'eau ne va pas faire augmenter la pression de l'air de manière trop importante. Là je laisse la parole aux experts dans se domaine.
Bon alors, voila les différentes solutions:
1) La zone des modules de sauvetage est en permanence innondée et connectée à l'Océan. On accède au module par un sas (qui, pour des raisons de commodités, devrait plutôt se trouver sur le côté) qui est connecté directement sur l'écoutille du sous-marin.
Avantage : pour sortir, il suffit de faire glisser une porte, qui n'a pas besoin d'être lourde puisque la pression est la même à l'intérieur et à l'extérieur. Il faut donc un petit moteur, voir un gars en armure pour l'ouvrir, c'est donc un gage de sécurité pour des modules de sauvetage.
Inconvénient. Les modules étant dans l'eau, l'entretien est malaisé (c'est un euphémisme).
2) La zone des modules de sauvetage est au sec à la pression de 1 bar.Avantage : L'accès se fait par l'écoutille sans précaution particuliere et l'entretien est un vrai plaisir.
Inconvénient. Il faut une porte pour faire sortir le module. Comme elle doit résister à la pression extérieur, elle doit être tres robuste et tres lourde et la zone autour de la porte doit être renforcée. C'est un point faible de la structure.
Pour sortir, on innonde progressivement la zone, et lorsque la pression est la même des deux côtés, on peut ouvrir. Mais comme la porte est tres lourde, il faut un gros moteur et il faut être sur qu'il fonctionnera le moment venu.
3) La zone des modules de sauvegare est au sec mais à la même pression que celle de l'eau.Ceci n'a de sens que si toute la station est à cette pression i..e les gens vivent eux aussi à cette pression.
Avantage : L'accès se fait par l'écoutille sans précaution particuliere, l'entretien est un vrai plaisir et la sortie est commen dans la solution 1).
Inconvénient. Le module de sauvegarde doit faire office de caisson de décompression, puisque, avant de rentrer dans une structure à 1 bar, il va falloir progressivement faire baisser la pression dans le module. Et ce n'est pas rapide. S'il y a des blessés à soigner, cela devient problématique. De plus, ce n'est pas de l'air que l'on respire, mais un mélange hydrogène-helium-oxygène et il ne faut pas se rater dans le dosage.
Dans la pratique, cette solution n'est envisageable que jusqu'à probablement 1000 à 1500 m de profondeur (à noter que ce n'est pas de la science-fiction, cela existe aujourd'hui [saturation diving ->
http://en.wikipedia.org/wiki/Saturation_diving] et le plus bas qu'on ait atteint c'est 701 m.)