Sinon, j'ai commencé la lecture de la Directive Exceter (nouvelle version) hier soir et j'ai été scotché de voir que notre bon Cyrull avait fait beaucoup plus que rajouter des interchapitres (au demeurant très sympas... en tout cas, le premier que j'ai lu hier était très bien et est de bonne augure pour le reste du livre !!!
). Il a véritablement repris tous les textes et réécrit certains passages parfois un peu "léger".
Je n'ai lu que le Prologue et le début du chapitre 1, mais d'entrée, les descriptions sont plus travaillées, des informations supplémentaires sont données (comme le look de l'uniforme de Vira Our, excellent !)... Bref, je ne regrette pas de me lancer dans une 4ème lecture de ce bouquin !!!
Ceci dit, pour ne pas être que positif, je vais me permettre de signaler à Philippe, au cas où ça lui serait utile pour une éventuelle réimpression, des "trucs qui clochent". Ca va de l'erreur de maquette au problème de cohérence en passant par la faute d'orthographe.
Sur ce dernier point, j'en avais repéré une dans les premières pages, mais ce matin, impossible de la retrouver en lisant simplement en diagonale. Et j'ai pas envie de tout reprendre à zéro, donc tant pis.
Sinon, voici ce que j'ai trouvé d'un peu "gênant" :
p.8, dernier paragraphe : problème de taille de police sur "Il tenait".
p.12, ligne 9 : "le croiseur [...]". Le Lyparus est clairement décrit à plusieurs reprises comme un "escorteur", donc le terme "croiseur" est erroné. Ceci dit, si j'en crois la description des différents types de sous-marin qui est faite à la fin du bouquin, il serait plus logique que le Lyparus soit un croiseur, car je vois mal un escorteur s'attaquer tout seul comme un grand à un "croiseur lourd" (p.8 ligne 17). Par ailleurs, il me semble étrange qu'un escorteur soit commandé par... un amiral !!! Déjà, un amiral à la tête d'un croiseur, c'est pas mal ; mais à la limite, si l'on considère que les vaisseaux qui accompagnent le croiseur sont restés avec l'Atlantis, pourquoi pas. Par contre, j'ai du mal avec l'idée qu'un amiral commande un simple escorteur...
p.18, lignes 12 et 13 : il y a un retour chariot intempestif !
p.19 : juste avant les "* * *", il y a un autre retour chariot intempestif !
p.22, ligne 2 et suivantes : "Le commandant Pellock". Dans la 1ère version du roman, Pellock était amiral. Dans cette nouvelle édition, il y a une volonté de relativiser les choses, et de dire qu'une petite communauté comme Fuego Liberdad n’a pas de vraie armée ni d’amiraux. D’où le « commandant » plutôt qu’amiral, en précisant que Pellock n’a jamais rien dirigé d’autre qu’une pauvre flotte de pêcheur, en gros. Ca part d’un bon sentiment. C’est dommage que la réécriture soit passée après celle du bouquin de base, dans lequel Pellock est décrit comme un amiral !
Et ceci dit, même si Pellock n’a jamais dirigé que des pêcheurs, en tant que commandant en chef des « forces armées » de Fuego Liberdad, je trouve logique qu’il porte le grade d’amiral, même si ça n’a rien à voir avec un amiral de l’Hégémonie. C’est comme la dirigeante de je ne sais quel communauté qui se dit Impératrice alors qu’elle dirige en gros 20.000 habitants !
Bon, j’insiste pas…
p.23, juste avant les « * * * » : inutile de renvoyer la réplique « Et quand il y a une crise […] » à la ligne, vu que c’est le même protagoniste qui parle.
Voilà pour l’instant, sachant que j’en suis là de ma lecture.
Je ne sais pas si ça a un intérêt que je continue de relever les trucs du genre par la suite. Philippe, si tu passes par là, tu peux me dire ?