Salut tout le monde,
je vais bientôt me lancer dans une campagne de Polaris et je peaufine les règles. Je me pose des questions quand au chasseur sous-marin.
Pilote me paraît un type de personnage viable mais le groupe sera sans doute dans un "petit" navire pour équipage qui ne sera pas forcément
équipé pour transporter un chasseur et le lancer. Or avec une autonomie de 5h je vois mal comment faire pour une voyage de plusieurs jours
donc je cherche à comprendre comment le chasseur peut "accompagner" le vaisseau du groupe.
[...]
La place dans un chasseur est plus que réduite. Le Module de Survie (MS) est conçu pour mettre un homme,
l'électronique, une éventuelle batterie et un ballast entrant. Et c'est tout. Bref, imaginer que l'on puisse y loger
un sas en plus, ce n'est clairement pas envisageable. Et comme il n'y a pas plus de place en dehors du MS, ...
De toute façon, un chasseur, à l'exception du MS, est un engin "jetable" et y mettre un sas, relativement
coûteux et fragile de surcroît, serait du pur gaspillage.
Dans les bâtiments de ligne, les chasseurs sont stockés dans le module d'Armement (MA). J'ai considéré
que le volume/poids (le MA est à l'équilibre) nécessaire pour héberger un chasseur ainsi que le tube
d'accès qui mène à son écoutille est égal à 3,6 fois le volume/poids d'un chasseur. À partir du second,
c'est un peu moins. Bref, pour un chasseur de 20 t, cela signifie qu'il faut un déplacement de 72 t.
Imaginons que l'on installe une soute remplie d'eau et à l'équilibre dans un transporteur. Imaginons aussi
que le tube est plus court et que l'on réduise l'espace pour les manœuvres du chasseur. Dans ces conditions,
disons qu'un coefficient x 2 est plausible. Pour un chasseur de 20 t, cela signifie donc qu'il faut au
moins disposer d'une zone de fret de 40 t. Compte tenu de cette contrainte, on peut partir sur un
Glostar, Type IV-5 (240 t, 5 jours d'autonomie, ~32 millions de sols neuf) avec une PO max à 8,3 km,
on dispose de 48 à 60 t de fret, on peut donc y caser notre chasseur.
Le gros avantage de cette solution, c'est que l'on ne modifie pas l'hydrodynamisme du vaisseau et donc
sa vitesse maximale et sa manœuvrabilité ne sont pas affecté. L'inconvénient, c'est que si la soute
n'a pas été prévue lors de la construction du navire, les travaux seront conséquents pour l'aménager
(à la discrétion du MJ).
On oublie tout de suite la solution avec un câble. D'une part, l'impact sur la manœuvrabilité n'est
pas anodin, mais les risques sont loin d'être négligeables qu'il se coince quelque part lors de manœuvres
(surtout près des zones habitées) ou bien qu'il soit bouloté par une créature, genre un requin à plaques.
La solution la plus simple alors, consiste en effet à "accrocher" le chasseur sous le navire,
l'écoutille au-dessus du MS étant connecté, via un mini-tube, à une écoutille dans le navire.
Le problème c'est que l'eau c'est nettement plus dense que l'air et donc qu'il faut solidement
arrimer le chasseur si l'on ne veut pas le perdre en route.
À vue de nez, je dirais que son déplacement vaut déplacement chasseur x ST / 3,
ou ST est le Saut technologique (par exemple, 0,6 à NT III).
Donc, pour fixer un chasseur de 20 t à une coque, il faut un système d'arrimage (SA) pesant 20 x 0,6 / 2 = 4 t.
L'avantage c'est que les travaux de modifications ne sont pas trop compliqués (à la discrétion
du MJ comme d'habitude). L'inconvénient majeur, c'est que l'hydrodynamisme du vaisseau en est
grandement affecté et ceci se traduit par une réduction de la vitesse de pointe et de la manœuvrabilité.
L'autre inconvénient, c'est que le SA peut être abimé et peut donc soit empêcher le chasseur
de quitter le navire soit de s'y acrocher au retour !
À NT III, Pour une transporteur de 40 t, avec un chasseur 20 t accroché dessous,
la vitesse max est multipliée par 0,55 et sa MAN est réduite de 3.
Pour un transporteur de 80 t, Vmax x 0,59, MAN -2
Pour un transporteur de 120 t, Vmax x 0,61, MAN -1.