Vous trouverez ici un ensemble de données relatives à l’espace et en particulier notre système solaire. Toutes ces brèves sont issues du magazine « La recherche ». Au-delà de l’intérêt scientifique, cela devrait fournir de la matière pour des scenarii dans l’espace.
Saturne
Le septième anneau de Saturne est composé d’une fine poussière de glace. Ces poussières proviennent de blocs de glace à l’extrémité du disque (dont la masse totale éqivaudrait à celle d’un astéroïde de 100 mètres de diamètre) s’effritant sous l’effet du champ magnétique de la planète.
La haute atmosphèr de Saturne est anormalement chaude. En tout cas, le seul rayonnement solaire ne suffit pas à expliquer les températures qui règnent à 100 km au dessus du niveau de pression de 1 bar : 400 kelvin au lieu des 200 attendus (127°C au lieu de – 73°C), et ce aussi bien aux pôles qu’à 30° de latitude.
Sur Titan, satellite de Saturne, il pleut de l’éthane, cependant, contrairement à ce que les scientifique pensaient, il n’y a pas d’océan ou de mers d’éthane. Seulement quelques lacs d’éthane dans les régions polaires, de faible profondeur (quelques mètres), comme l’a révélé récemment la sonde Cassini-Huygens. Tout le reste de l’éthane serait piégé dans le sous-sol glacé.
Il faut savoir que la surface de Titan n’est pas obaservable depuis l’espace, le satellite étant recouvert d’une atmosphère orangée opaque, composée majoritairement de méthane.
Le méthane est frappée par les UV solaires, et sous cette action se tranforme en éthan et en divers autres hydrocarbures. Soumis au froid ambiant (en moyenne - 183°C), ces composés se condensent et tombent en pluie au sol. Il faudrait environ 10 millions d’années pour que ce processus consomme tout le méthane de l’atmosphère. Ce qui signifie qu’il y a forcément un source de méthane sur la planète pour renouveler l’atmosphère.
Le sol de Titan porte les traces de cryovolcanisme : un activité volcanique qui met en jeu des remontées et des écoulement s de glace visqueuse et non de lave. Ce cryovolcanisme serait la source du méthane : il remonterait du méthane liquide qui, à la surface, se volatiliserait sous l’effet du changement de pression. Ce métane volatilisé lasse des fissures dans la glace, fissures qui sont ensuite comblées par les pluies d’éthane.
Le continent principal de Titan s’appelle Xanadu
Régime des vents sur Titan : à 250 km d’altitude, à 55°latitude nord, la sonde Cassini a détecté une sorte de jetstream circulant à plus de 200 m/s (720 km/h), qui fait le tour du satellite en un jour terrestre. Des Vents de 150 m/s soufflent à l‘Equateur et s’affaiblissent dans l’hémisphère sud.
On a découvert des panaches d’eau sur le pôle sud d’Encelade, la petite lune glacée de Saturne. Ce satellite de 500 km de diamètre n’a plus de chaleur interne. Par contre, les forces de marées engendrées par la gravitation on crée des mouvements de failles : ces mouvements dégagerait une énergie à l’origine de la fonte des glaces environnantes. Les fissures, d’envirion 130 km de long s’ouvriraient et se fermeraient selon la position d’Encelade sur son orbite excentrique.
Rhéa, Satellite de Saturne, porte non pas 1 mais 3 anneaux de poussières, + 1 disque de débris rocheux.
Soit ces anneaux se seraient formés durant la formation de Rhea, soit ce sont débris de matière dispérsées par une violente collision d’un astéroïde.
Saturne ne tourne pas sur elle-même à vitesse constante : comme toutes les planètes gazeuses, ces vitesses de révolution sont affecté par les vents solaires.
Triton a un rotation dans le sens inverse des autres satellites de Saturne.
Venus
Contrairement à la Terre ou Mars, Venus ne possède aucun champ magnétique protecteur. Le vent solaire la frappe de plein fouet et emporte avec lui les particules de la haute atmosphère sous al forme d’un plasma (un gaz ionisé). Ce plasma est principalement composé d’oxygène, d’hydrogène et d’hélium.
C’est ainsi que l’eau de Vénus se disperse dans l’espace…
Actuellement si toute l’eau de Venus se condensait à sa surface, cela ne ferait qu’une couche de 3 centimètres.
« Effet Yorp »
Lorsqu’un astéroïde reçoit les photons émis par le soleil, il les réméet. Cette émission exerce une pression en tout point de sa surface. Celle-ci étant irrégulière, cette pression modifie la vitesse de rotation de l’objet. On parle d’effet Yorp. Cet effet dépend de l’intensité du rayonnement solaire (la quantité de photons émis), et donc de la proximité entre le soleil et l’astéroïde.
Lune : Il n’y a pas de glace facilement accessible sur la lune, pas même au fond des cratères. Piégé sous la surface, on trouve bien de l’oxygène, mais pas d’hydrogène.