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Auteur Sujet: quelques infos sur les fonds marins  (Lu 2560 fois)

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Hors ligne krozagh

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quelques infos sur les fonds marins
« le: 09/01/2012 - 22:21:08 »
sources AFP sur le site d orange.fr
1er article
D'étranges espèces sous-marines découvertes dans l'Antarctique
Selon la revue PloS Biology publiée cette semaine, ces espèces ont été découvertes pour la première fois en 2010 lorsqu'un robot sous-marin a visité des régions situées entre le continent antarctique et la pointe méridionale de l'Amérique du Sud.

Ces zones obscures situées à environ 2.500 mètres de profondeur abritent des sources projetant des liquides dont la température peut dépasser les 380 degrés.

"Ces sources accueillent des animaux qu'on ne trouve nulle part ailleurs sur la planète et qui tirent leur énergie non pas du soleil mais d'éléments chimiques tels que le sulfate d'hydrogène", a déclaré le principal auteur de la recherche, Alex Rogers, de l'Université d'Oxford.

"La première étude de ces sources à proximité de l'Antarctique révèle une monde perdu chaud et obscur dans lequel s'épanouissent des communautés entières d'organismes jusqu'ici inconnus", a-t-il souligné.
Des sources chaudes au fond des océans avaient été découvertes pour la première fois en 1977 au large des Galapagos, dans le Pacifique.

Parmi les espèces découvertes figurent plusieurs types d'anémones de mer, des cirripèdes (genre de crustacés qui se fixe sur des rochers ou des organismes vivants), ainsi que des pieuvres. Les poissons sont rares dans ces zones, dont ils restent à la périphérie.

2 eme article
Les premiers requins hybrides découverts au large de l'Australie
La reproduction croisée du requin australien à pointe noire, qu'on trouve près des côtes de ce pays, avec celle du requin à pointe noire trouvé ailleurs dans le monde, a des implications pour l'ensemble de ces animaux, a estimé le chercheur Jess Morgan, de l'université du Queensland.

"C'était très surprenant car personne n'a encore vu de requin hybride auparavant. Ce n'est pas quelque chose qu'on peut imaginer facilement", a-t-il dit à l'AFP. "C'est l'évolution en direct".

Les premiers résultats de l'étude suggèrent que les hybrides sont robustes et parviennent à se reproduire, a ajouté Colin Simpfendorfer, de l'université James Cook, qui a participé aux travaux de recherches.

Les scientifiques ont étudié 57 specimens de ces requins hybrides.
Les chercheurs effectuaient des travaux au large de la côte est de l'Australie, pour répertorier la faune, lorsque des tests génétiques ont montré que certains requins appartenaient à une espèce donnée alors qu'ils avaient les caractéristiques physiques d'une autre espèce.

Le requin à pointe noire australien est plus petit que son cousin plus commun et ne peut vivre que dans des eaux tropicales. Ses descendants hybrides ont en revanche été retrouvés à 2.000 km vers le sud, dans des eaux beaucoup plus froides.

En se reproduisant avec l'espèce commune, le requin australien accroit son habitat naturel, a expliqué Jess Morgan. "Cela permet à des espèces limitées aux eaux tropicales de vivre dans des eaux plus tempérées", a-t-il ajouté.

Si les specimens hybrides se révèlent plus robustes que leurs parents "de pure race", ils pourraient les remplacer petit à petit, a ajouté Colin Simpfendorfer.

"Je ne sais pas si c'est le cas ici, mais nous savons qu'ils sont viables, qu'ils se reproduisent et qu'il y a plusieurs générations d'hybrides", a-t-il déclaré. "Ils semblent être des animaux tout à fait sains".

Ces requins hybrides étaient nombreux, représentant dans certains endroits jusqu'à 20% de la population totale de requins à pointe noire évoluant près des côtes australiennes. Mais ils ne semblent pas pour le moment provoquer une baisse de la population de leurs parents de pure race, a noté Jess Morgan.

3 eme article
pour la surface
Découverte d'un parasite de mouche qui transforme les abeilles en zombie
Ce nouveau problème a été observé pour la première fois sur le campus de l'Université d'Etat de San Francisco (Ouest).

Selon ces entomologistes, ce parasite pourrait aider à avancer dans les recherches pour déterminer la ou les causes de la disparition massive des abeilles, appelé en anglais "colony collapse disorder ou CCD".

Ce phénomène mystérieux apparu en 2006 a décimé les populations d'abeilles domestiques aux Etats-Unis qui jouent un rôle essentiel pour préserver les récoltes qui en dépendent pour leur pollinisation.

Ces productions, surtout les fruits et certains légumes, représentant des ventes de 15 milliards de dollars par an et comptent pour un tiers de l'alimentation humaine.
Jusqu'à présent, ce parasite de la mouche Apocephalus borealis, n'a été trouvé que dans des abeilles domestiques en Californie et dans le Dakota du Sud, précise John Hafernik, professeur de biologie à l'Université d'Etat de San Francisco, un des auteurs de cette communication parue dans la revue PLoS ONE datée du 3 janvier.

Mais ajoute ce chercheur, le risque qu'il s'agisse d'un parasite en pleine émergence "pourrait menacer des ruches sur l'ensemble de l'Amérique du Nord surtout en raison du grand nombre d'Etats que traversent les apiculteurs professionnels avec leur ruches pour aller polliniser les récoltes".

L'infestation d'une ruche commence quand une mouche dépose ses oeufs dans l'abdomen d'une abeille.

Une fois infectées par ces parasites, les abeilles abandonnent leurs ruches pour se rassembler près de sources de lumière.

"Nous avons observé que les abeilles infectées tournaient en rond, sans aucun sens de l'orientation", explique Andrew Core, un chercheur de l'Université d'Etat de San Francisco, principal auteur de cette communication.

Le plus souvent les abeilles meurent normalement à un endroit où elle se sont arrêtées, parfois elles se recroquevillent avant de mourir, précise-t-il.

"Mais chez celles infectées avec ce parasite de la mouche Apocephalus borealis, elles ne peuvent pas tenir sur leurs pattes qu'elles ne cessent d'étendre pour les dégourdir avant de tomber....agissant comme des zombies", poursuit Andrew Core.

Les abeilles qui quittent la ruche la nuit sont plus probablement porteuses du parasite de cette mouche que celles qui vont récolter le pollen durant la journée.

Des analyses génétiques dans les ruches infestées avec ce parasite, les abeilles et les mouches étaient aussi souvent infectées par un virus qui déforme les ailes et le champignon microscopique Nosema ceranae, d'origine asiatique, susceptible de provoquer des infections fongiques.

Des entomologistes ont pointé du doigt ce virus et ce champignon comme les causes potentielles du "colony collapse disorder" et de l'abandon des ruches qui en est le principal symptôme.

Il serait temps soulignent les auteurs de cette dernière recherche d'étudier comment le parasite de la mouche Apocephalus pourrait aussi jouer un rôle dans ce phénomène, relèvent les auteurs de cette dernière étude.

Il faudrait ainsi déterminer exactement comment la larve de cette mouche affecte le comportement des abeilles, précisent-ils notant la possibilité que de parasite interfère avec les gènes permettant à ces insectes de maintenir un rythme diurne et nocturne normal.

Hors ligne missdo

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Re : quelques infos sur les fonds marins
« Réponse #1 le: 18/01/2012 - 23:02:20 »
merci pour l'info.
Les petites bulles, j'aime bien cela surtout si ce sont les autres qui en font!