Salut j'ai écrti une petit nouvelle que voici :
(ne faites pas attention aux fautes d'orthographes, ça doit être blindé)
Toutes les aubes sont rouges.
Azuriane se réveilla dans sa cabine, la lumière rouge donnait un air étrange à ce lieu. Elle se secoua la tête, comme pour chasser les rêves de la nuit, puis se leva. Elle enfila une combinaison informe mais pratique et chaude, ce qui vue l’état du sous marin n’était pas un luxe. La lumière passe d’un rouge rubis à un blanc blafard, la « nuit » était finie. Azuriane sorti dans la coursive, tout y était calme, le ronronnement des moteurs était le seul bruit et l’air y était humide et étouffant.
« Un vrai bonheur ce maudit rafiot » pensa t’elle avant de se dire qu’ils seraient bientôt au lieu de rendez-vous pour refourguer les armes à des crétins à peine capable de s’en servir, mais cela importait peu, ce qu’elle voulait c’était les médocs qu’elles pourraient revendre aux cliniques d’Equinoxe. Elle savait que cette livraison serait merdique, d’abord le lieu de rendez-vous était loin et ensuite elle avait due s’en charger elle-même, son équipe de bras cassé étant surchargé en se moment. Le seul point positif qu’elle voyait c’est que ça lui donnait l’occasion de se dérouiller.
Elle arriva au poste de pilotage, où Mark avait veillé toute la nuit.
- rien de neuf ? demanda t’elle en s’asseyant dans un fauteuil fatigué.
- Pas grand chose, les courants sont plus forts que prévu et la carte ne m’a pas l’air à jour dans ce secteur. » il montra sur un écran une vaste zone, qu’ils étaient en train de longer.
- Ok ça roule, va te reposer, on devrait arriver dans six heures. »
Elle se retrouva seule devant une forêt d’écrans et un petit hublot rond par lequel on ne voyait rien, même tout spot allumé. Elle fit le point et corrigea le pilote automatique, puis elle lança une analyse des moteurs. Un listing sorti deux minutes plus tard, si on s’y fiait les moteur aurait dut exploser depuis des années. Elle hocha la tête d’un air désabusé. Elle bascula le siège en arrière et plongea dans ses pensées.
Six heures plus tard.
Azuriane arriva en vue, du moins sur le sonar, de la station minière « XD-388 » abandonné depuis une centaine d’année. C’est dans ce coupe gorge qu’allait avoir lieu le rendez vous. Elle engagea le protocole d’accostage sur un sas qui avait l’air en état de fonctionnement. Elle sorti le sac contenant les dix fusils d’assaut et pris sur elle son pistolet, un vieux model, fiable et à sa main. Elle ne pu s’empêcher de se demander qui voulait des fusils d’assaut dans se monde ? C’était une arme lourde, encombrante, franchement peu utile dans les coursives d’une cité ou d’un navire.
Elle s’avança dans les coursives, Mark sur ses pas. Le rendez vous était fixé au hangar 4, situé sous les sas d’arrimage. Il fallait juste descendre d’un niveau et faire une centaine de mètre, là ses clients l’attendraient. Ce fut le cas, elle trouva là deux butors de la plus belle espèce, deux génies pensa t’elle en esquissant un rictus moqueur.
- Vous êtes là pour la livraison ? Lui demanda d’une voix grave l’un d’eux.
- On ne peut rien vous cacher.
- Ok, ouvrez le sac »
Elle s’exécuta, il scruta le contenu et le referma avant de lui tendre. Puis il ajouta :
« Vous entrez seul et sans votre arme.
- Ok pas de soucis. »
Elle lui tendit son arme, puis se retourna vers Mark :
- tu connais ton job ?
- Ouai patronne, y’aura pas d’embrouille »
Azuriane entra dans le hangar, vide hormis une table à dix mètres devant elle. La lumière était faible mais suffisante pour voir les recoins de la pièce et s’assurer que rien ne s’y trouvait. Ce lieu puait l’humidité et la crasse on devinait à peine le plafond et le bruit continuel de la ventilation vous remplissait le crane. Azuriane eu un rictus qui s’effaça en une demi-seconde, puis avisa trois personnes.
Derrière la table, trois hommes : à droite un homme sans âge marqué par la vie, l’œil aiguisé, il est tendu, sans doute un porte flingue. Au centre un homme maigre, mal à l’aise, il transpire, sans doute un cerveau au mauvais endroit. Enfin à gauche un homme avec une expression sûr de lui, puant la confiance en soi, d’entrée il ne lui plait pas, son visage est foncièrement laid, il n’y a aucune harmonie, ses yeux sont trop grand, sa bouche trop petite. Le pire c’est que sans doute lui le chef.
Ce qu’elle redoutait arriva, l’insipide homme de gauche parla :
« Bonjour Mlle Meridian, bienvenue je suis Oscar Vall et voici messieurs Felling et Guisberg. Pouvons-nous voir notre commande s’il vous plait ? » Son ton était en désaccord avec l’endroit, il se croyait dans une ambassade sur Equinoxe, quand il parlait il avait clairement une expression plaine de morgue. Azurianne ne put s’empêcher de la détester. Tout en lui l’énervait au plus haut point et elle sentait bien que quelque chose allait partir de travers, ce mec était clairement pas net, les deux autres non plus. Surtout le maigrelet du milieu.
Elle prit alors le ton le plus glacial et le plus neutre qu’elle put :
« Bien sur que vous pouvez mais où sont mes médocs ? »
Elle se tut et observa, les trois avait eu un petit mouvement de recul en la voyant.
Le chef prit la parole avec le même ton désagréable :
« Ils sont là rassurez vous, mais nous voudrions voir ses armes d’abord. »
Son ton était plus ferme, limite menaçant et ça Azuriane n’aimait vraiment pas qu’on la menace. Elle prit alors un air énervé et regarda froidement ses trois clients. Le chef eu un tic nerveux, le maigre baissa les yeux et le troisième ne broncha pas. Elle est était certaine maintenant, ces trois clowns se payaient sa tête. Mais un truc clochait pourquoi tendre un piège pareil pour cinq malheureux fusils d’assaut, elle réglerait la question plus tard il fallait gagner du temps et se tenir près à tout. Elle ouvrir alors le sac et en sorti lentement un fusil :
- En voilà un, les numéros sont limé et ils sont neuf. Les neuf autres sont la dedans. Ca vous va ?
- Oui, merci ça ira, Ector va chercher la marchandise de madame »
Sur ces paroles le porte flingue sorti par une porte.
Le type de gauche, le probable chef la regardait maintenant avec un œil brillant, lubrique. Azuriane tiqua, le dernier type qui l’avait regardé comme ça n’était plus de se monde pour s’en vanter et si cet imbécile continuait elle allait devoir lui faire comprendre quelques règles de base. Le temps semblait s’écouler au ralenti et ce type la regardais de plus en plus fixement le maigre du milieu se mit lui aussi à la regarder. La porte s’ouvrir et le gros bras rentra avec un drone plate-forme sur lequel se trouvait des boites blanche avec une croix rouge dessus. Alors le dénommé Oscar parla de nouveau :
- « Voilà vos produit, je crois que nous pouvons considérer notre affaire comme réglé madame Meridian. »
Son ton était encore plus mielleux qu’avant et son air de crétin congénital énervait Azuriane à un point qu’elle crut impossible, elle se dit en elle-même : « Ce mec te cherche, tu ne sais pas pourquoi si ça trouve lui non plus mais faut faire quelque choses, ce n’est pas humain ».
Elle sorti alors son flingue et tira trois balles, une dans la tête de la brute qui explosa dans un brouillard de sang de cervelle et d’os vaporisé, une dans le genou d’Oscar ce qui provoqua la chute de se dernier qui hurla comme un damné et une à quelque centimètre de la tête du maigre qui pris alors un air totalement effrayé. Alors que les détonations résonnait encore dans se tête et qu’elle prenait peu à peu conscience de ce qui venait de se passer, elle s’approcha d’Oscar qui gémissait en se tenait le genou, ou plutôt son moignon, son mollet gisant détaché de sa jambe.
- Pour… pourquoi ? gémit-il. Je … vous ai rien fait.
Pour toute réponse elle lui colla deux balles dans la cervelle, ainsi elle n’avait plus a voir sa face difforme. Il ne restait de lui qu’un corps nageant dans on propre sang, une jambe sectionné au niveau du genou et une masse informe de cervelle et de crane broyé.
C’est les deux détonations suivantes, qui lui rappelèrent que celui qui était le plus bizarre était le maigre du milieu. Elle fit alors un plongeon sur le coté tout en se retournant et vit le maigre avec une calibre à la main et dans l’ouverture de la porte Mark en train de se tenir les entrailles. En moins de deux secondes elle déchargea son arme dans la tête ce cette craquette puis couru voir Mark. Ce dernier avait eu le temps de descendre les deux molosses, mais il était sérieusement touché et déjà des bruits de cavalcades arrivaient. Elle prit les armes, le drone et posa Mark dessus avec les médocs et se mit à courir vers l’embarcadère. Heureusement personne ne vint s’interposer et elle eu le temps d’appareiller.
Mark décéda sur le trajet du retour, Azuriane éjecta son corps par le sas et arriva à Equinoxe peu après.
Elle apporta les médocs dans une clinique Corallienne, le genre d’endroits où il ne fallait mieux pas trop trainer aussi bien pour votre santé physique que mentale. Vous risqué fort de repartir avec un rein en moins … si vous en sortiez vivant bien sur.
Ensuite un type vint la voir, un mec puant l’arrogance et la mauvaise fois, quand elle le vit elle sut ce qu’il allait lui demander, « mais que c’était-il passé avec M. Vall ? » et elle connaissait déjà la réponse…
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