Et sur un dérivé du sujet initial, des originaux veulent entrer en communication avec les baleines à l'aide du son du didgeridoo et les aider dans cette pénible épreuve des tests de sonar. Si vous avez besoin d'inspiration pour une communauté atypique qui tente d'entrer en communication avec les cétacés ou d'un projet farfelu pour contre les prêtres du Polaris, servez-vous
http://www.francedidgeridoo.com/didgeridoo-baleines-sonars-t10987.htmlNon, ils n'ont aucune preuve que le son du didgeridoo soit agréable aux ouïes des cétacés. ils en sont simplement convaincus.
Notez que la communication homme cétacés fait l'objet de tentatives réglières :
http://www.shelltonewhaleproject.org/projet/Le premier système de traduction humain dauphin date du milieu des années 1960. Financé par la Navy américaine, le transphonomètre imaginé par Dwight Wayne Batteau savait convertir le son de nos voyelles et consonnes parlées en séquences sifflées et transmises sous l’eau, en bassin, à des dauphins domestiqués qui pouvaient alors les reproduire au travers d’un hydrophone. Classées secret défense depuis 1967, à la mort de Batteau par noyade, les activités liées au transphonomètre ont été officiellement abandonnés. Même les contrats et schémas de l’invention sont devenus introuvables.
En 1977, John C. Lilly, fasciné par les progrès de l’informatique, travaillera également à un traducteur automatique : le projet Janus. Conçu sur l’hypothèse anthropomorphique que les dauphins disposent de langages, Janus visait à convertir automatiquement les sons des cétacés en mots et identifiants humains et vice-versa. Le projet, expérimental et destiné à des dauphins en captivité spécifiquement conditionnés à cette fin, n’a jamais abouti.
Beaucoup plus récent, le SeaDragon est né après plusieurs années de gestation, en 2001, à l’âge de l’Internet, afin d’aider la recherche sur la communication acoustique des cétacés. Programmé en Java par un passionné basé à Montréal, ce logiciel libre et open-source ne cherche pas à traduire les sons qu’il reçoit. Il propose de les associer à des mots, des identifiants textuels, choisis et formulés par les utilisateurs humains eux-mêmes, derrière leur clavier. La version actuelle fonctionne sur n’importe quel PC. Testé par le MIT depuis 2004, SeaDragon capte et émet des sifflements sous l’eau dans les deux sens, et les reconnaît presque en temps réel. Il permet aussi de travailler par Internet. Les utilisateurs peuvent être situés loin des cétacés et laissant éventuellement plusieurs utilisateurs, de plusieurs espèces, participer à la même session de communication à travers le monde. Un peu sur le modèle d’une messagerie instantanée ou d’un chat. Contrairement au projet Janus et ses dauphins captifs, ce réseau humain-cétacé peut fonctionner avec des dauphins restés libres, en mer.