Je suis client, je me tape complet de vos problèmes : ils ne me regardent pas.
Quand on est un professionnel, on agit comme tel, point.
Et oui c'est la vie : je suis client alors j'ai le droit de râler, toi t'es pro, t'as juste le droit de la fermer.
Tout ça, c'était sans doute valable au temps de Descartes/Siroz/Multisim, qui étaient des vrais "gros", eux, avec des employés, une structure et un budget que nous n'aurons sans doute jamais.
Le souci que j'ai avec ce genre d'analyse, c'est qu'elles éludent une des données du problème: en jdr aujourd'hui, il n'y a plus beaucoup de différences entre les "pros" d'une part, et les "amateurs" et les clients d'autre part.
On est "pros"... Mouais. Pour moi, ça ne veut rien dire, rien du tout. On ne vit pas de ça (personne ne vit de la création de jdr en France), et c'est encore la passion qui nous anime. Du coup, devoir faire face à un tel argumentaire, ça fait toujours mal, car quelque part on a l'impression d'être l'ennemi à abattre, alors que finalement tout le monde est du même côté de la barrière, en France du moins. Si je vendais du maïs transgénique, je saurais que c'est effectivement "la vie", comme tu dis, mais là, bof...
Faut arrêter de se croire tout permis parce qu'on est dans un secteur difficile.
Mmm... Je ne fais que poser les choses à plat, parce que je pense qu'il vaut mieux expliciter les problèmes (le milieu est plus sain, à ce niveau-là, ces dernières années). Je te signale tout de même que c'est toi qui a lancé le pavé dans la mare. J'y réponds parce que j'estime que le débat est ridicule, les accusations infondées et surtout injustes: n'importe quel éditeur aujourd'hui est prêt à vous expliquer calmement et poliment pourquoi tel ou tel produit est en retard, pourquoi telle gamme s'arrête, etc. Et j'estime que les gens sont capables de comprendre ces problématiques sans crier à la conspiration.
Franchement, le jdr à l'heure actuelle, c'est un peu le serpent qui se mord la queue. Du coup, cette guéguerre éditeurs/joueurs entretenu par certains m'apparaît à la limite comme un combat fratricide.
Maintenant si vous voulez m'embaucher, vous verrez que je peux vous proposer 108 solutions pour pouvoir agir comme un professionnel.
Tut tut... Il n'y a qu'une seule solution qui marcherait : pouvoir vendre 15.000 exemplaires de chaque jeu, comme au bon vieux temps, et pas 2 à 3.000 comme aujourd'hui, en marchant sur la corde raide. Ensuite, effectivement, on pourra toujours appliquer les 107 solutions restantes.
Ralph B., flamewar n° 45.627.